Ah la la... Tokyo, une ville si lointaine... Une ville qui a bien changé
depuis les siècles, c'est vraiment une magnifique ville, recouverte de
modernisation et de nombreuses personnes ayant oublié le tragique passé
de ce pays qu'est le Japon. Je marche aux côtés de mon jeune maître,
tentant d'éviter les bousculades entre ces japonais. Il y avait vraiment
trop de monde, même la nuit, il y avait beaucoup trop de monde.
J'entendis malgré les nombreux bruits des voitures et des gens le soupir
de mon jeune maître, lui qui n'aimait pas la foule, le voila servi !
J'étire un sourire moqueur qui n'échappa à l’œil bleu de mon jeune
maître qui se retint de claquer sa langue dans la foulée. Nous
continuons notre marche, recherchant une certaine personne dénommée
Tsukiko Amayami. Pourquoi la cherchons-nous ? Surtout dans cette
ville... mon jeune maître avait remarqué de nombreuses disparations de
ses employés dans cette ville, ce qui l'inquiéta énormément étant donné
qu'il allait manquer de main d’œuvre à Tokyo et que ses autres employés,
étant effrayé par toutes ces disparitions, ont décidé de cesser leurs
travail tant que l'affaire n'était pas réglé. Bien sûr, cela n'était
qu'une perte de temps pour mon Bocchan, mais il fallait quand même
régler cette affaire. Quelqu'un osait le défier et il accepta ce petit
défi ridicule. Cependant, je dois dire que cela en reste assez amusant,
de le voir ainsi, toujours aussi majestueux dans ces habits, traverser
une ville tel que Tokyo. Après une longue recherche, je suis parvenu à
découvrir que c'était cette jeune demoiselle, une jeune fille aux
cheveux rose et aux yeux violet qui commettaient tous ces meurtres,
cependant je ne suis pas parvenu à trouver d'alibi. Il faut dire ce qu'y
est, cela m'a été difficile de la retrouver après tout ces meurtres,
elle nettoyait toujours très bien les "bavures". Lorsque j'ai dû dire à
mon maître qu'on devait partir à Tokyo pour la retrouver, je vis son
royal froncement de sourcil, ce qui me fit sourire. Je lui lança une
phrase sanglante, l'obligeant à partir pour cette ville bondée de
population.
Et maintenant, nous voilà, en train de la chercher. D'après mes sources,
cette jeune fille est une chanteuse et elle devait donner un concert
pour ce soir. Nous nous dirigeâmes en hâte vers le lieu de son concert
lorsqu'on la vit sortir d'un bâtiment remplis de jeunes. je la vis,
souriante et pétillante, d'ailleurs son âme sentait agréablement bon, me
tortillant un peu l'estomac mais peu importe, je reporte mon attention
sur mon jeune maître qui poursuis son avancé, se dirigeant vers elle.
Cette fois, elle tourna son regard vers nous et sembla comme pétrifiée,
avant de courir rapidement, sous le regard surpris de ses fans. Je
souris, il semblerait qu'elle ait un instinct de survie assez développé
contrairement à mon jeune maître. Je sentis le sceau sur ma main gauche
brûler, mon maître avait donné un ordre et je me devais d’exécuter ces
désirs. De ma voix habituelle, je lui murmura un
Yes My Lord.
Avant de courir à sa poursuite, Bocchan devrait nous retrouver
rapidement, étant donné sa nouvelle conditions de démon, je n'avais rien
à craindre. Je cours alors, cherchant rapidement la jeune fille qui
avait couru plutôt rapidement. Je m'approche d'elle, mais pas assez pour
qu'elle me voit, il faut que je la coince et pour cela il faut d'abord
faire paniquer sa proie. perdant son sang-froid, je pourrais facilement
l'avoir. Je cours à une vitesse inhumaine, montant sur les hauts
bâtiments pour l'observer. Je sens... Je sens qu'elle se sent observer
et ceci me fit ricaner, cette jeune fille est plutôt intrigante. Je la
vois descendre à grande vitesse les escaliers d'un métro, je descends à
mon tour de mon perchoir et la suis mais cette fois à vitesse réduite.
Elle doit sûrement être calmée et croire qu'elle est en sécurité dans ce
métro, je ris intérieurement. J'évite facilement les barres de
sécurités et m'immisce entre les personnes se trouvant sur le quai,
faisant bien attention qu'elle ne me remarque point. Je me rapproche à
pas de loups d'elle, restant derrière son dos. Je souris lorsque je sens
la présence de mon cher maître, il était déjà là, prévoyant déjà les
actions de notre victime. Elle le vit rapidement et recule, me
percutant. Elle se retourna et fut surprise à ma vue. Je pus lire les
méandres de la peur et de l'inquiétude dans ses yeux, ce qui me fait
rire énormément, mais je reste de marbre et me rapproche d'elle. Sentant
qu'elle tente de s'éloigner de moi, je souris encore plus. Je murmure
doucement, faisant bien attention qu'elle seule puisse entendre mes
propos.
Vous êtes fait comme un rat, Lady Tsukiko
Amayami. Nous avons quelques questions à vous poser, allons dans notre
hôtel je vous pris..., l'intimais-je d'un ton fort profond mais remplis de malice.